Le retour aux traditions a bon dos pour se livrer à des pratiques, des festivités d’un autre âge dont les animaux font les frais.
Quand tuer le cochon est le point de départ d’une fête villageoise on ne peut s’empêcher de penser à la terreur de ce pauvre animal traîné là, tué au mieux
avec un perforateur cérébral ou au pire d’un coup de masse au milieu des cris de joie de tout un village, enfants compris.
Belle solidarité, que voilà, scellée dans le sang versé et les tripes d’un animal dont les cris si humains suscitent des rires ignobles.
Ce n’est pas vraiment autorisé mais on contourne la loi … il est vrai que l’on n’est plus à une dérogation près dans ce domaine et qu’on ne voit pas bien
pourquoi on interdirait aux uns ce que l’on autorise aux autres.
Ce qui est sûr c’est que l’on régresse et que les lois qui protègent les animaux sont une fois de plus lettre morte.
Il y aurait beaucoup à dire de toutes façons sur le sort habituel du cochon de sa naissance à l’abattoir mais il n’est pas tolérable que sa mort puis son exposition en place publique nous ramène à l’obscurantisme hérité du moyen âge et à des réjouissances d’avant guerre au nom d’une nostalgie nauséeuse.
Alors il va falloir, une fois de plus, dire que nous ne sommes pas d’accord, que le respect dû à l’animal est un signe de progrès d’une civilisation et qu’il est inquiétant de revenir sur ces acquis là.
C’est pourtant ce qui va se passer à Bourg en Bresse Dimanche prochain.
Pour protester :maire@bourgenbresse.fr
assistante: perdrixf@bourgenbresse
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